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Du coté du fer à souder

Vous y avez joué, je l'ai démonté.
Chapitre 5: la NES

 

Cinquième chapitre de la série qui vous montre ce que les machines ont dans le ventre.
Il y a encore deux semaines de ca, je ne possédais pas de NES. En fait, je n'avais même jamais touché cette console. Et là par une incroyable coincidence, j'ai réussi à mettre la main sur quelques machines dont une qui semble être passée dans une machine à la laver (pas pour la propreté, je dois dire).

 


Caractéristiques techniques
Visite guidée en photos


 

Caractéristiques techniques.
Editeur Nintendo
Date de sortie 1883 ( Japon)
1986 ( USA)
1987 (France)
Supports Cartouche de 16 à 128ko
Puissance 8 bits : console de troisième génération
Processeur PAL : RICO RP2A07 à 1.66mhz
NTSC : RICO RP2A03 à 1,79 mhz
Processeur video PAL : PPU RP2C07 à 5,32mhz
NTSC : PPU RP2C03 à 5,37mhz
Mémoire 2ko de mémoire vive
48ko de mémoire morte
32ko de mémoire vidéo
Dimensions 64mm au garrot pour 254mm de largeur et 203mm de profondeur
Accessoires

Zapper ( pistolet)
Power Glove
R.O.B Le Robot
Famicom 3D System ( lunettes 3D)
Famicom Disk System ( lecteur de disquettes pour sauvegardes, uniquement au Japon)
NES Advantage ( manette de type arcade)
NES Four Score ( adaptateur 4 joueurs)
NES Satellite ( adaptateur 4 joueurs sanf fil)
NES MAX ( manette arrondie)
Power Pad ( Familly Fun Fitness au Japon et en Europe) : tapis de jeu

 


Visite guidée.

"Bonjour monsieur Mario
_ Hello.
_ Pourriez vous nous dire ce que contient la console ?
_ Mama mia, jé souis plombier et sauveteur de princesses, moi : pas électronicien.
_ Ah, désolé. Bon, je vais demander à Luigi.
_ Attendez : jé vais appeler quelqu'un qui s'y connait en machines. Rock ! Tou peux venir ?! Le monsieur voudrait parler boulons."

Le dessus de la console : c'est sobre, pas un bouton pour perturber l'esthétique.
Et puis c'est facile à ranger.

 

Vue de face avec sur la gauche la led d'alimentation, les boutons Power et Reset et les connecteurs des manettes.
On voit également sur la partie supérieure le capot à ouvrir pour mettre les cartouches.

 

Vue arrière avec la fiche d'alimentation et la sortie vidéo. Le collectionneur-joueur appréciera le fait que l'alimentation de la NES est la même que celle de la Super Nintendo ( deux consoles sur la TV, un seul boitier), tout comme elle est commune entre la Master System et la Megadrive 1. C'est bien, ca évite la multiplication des cables les jours où on veut montrer les machines en marche.

 

Le dessous de la machine, avec un cache.

 

Et voici ce qu'il y a sous le cache : un connecteur dont l'utilisation m'échappe pour l'instant.

 

Voici la belle déparée de sa coque supérieure. On apercoit le fameux système d'insertion horizontal avec le connecteur ZIF à l'intérieur.

 

Vue de profil : beau blindage.

 

Petit zoom sur les connecteurs des ports manettes, qui sont reliés au circuit principal par deux nappes.

 

La console sans son blindage et avec une cartouche afin de bien visualiser comment l'insertion se fait. J'ai toujours pensé que les cartouches étaient insérées horizontalement, parallèles au sol, dans un connecteur, et que celui ci était alors enfoncé verticalement dans un autre connecteur.

 

En fait non : les cartouches sont insérées dans le connecteur ZIF ( Zero Insertion Force), et le contact alors partiel se fait complètement quand le support de la cartouche bascule et se verrouille. Ce système se fatigue mécaniquement très facilement au niveau des contacts, et est très vulnérable à la saleté et aux poussières. Il est fréquent de devoir remplacer ce connecteur.

 

Vue du dessus avec la cartouche en place, prête à être jouée : je n'ai encore rien enlevé de vital ( patience).

 

Le circuit principal sans le support cartouche.
La console a ceci de bien que lors du démontage, les vis sont globalement les même. Je précise globalement car à part deux qui étaient un peu plus longues que leurs consoeurs, toutes étaient identiques : pour le bricoleur, c'est un bonheur.

 

Gros plan sur le connecteur ZIF, avec sa double rangée de lamelles contacts.

 

Et vue de profil du connecteur.

 

Le même mais avec cartouche. L'idée est de voir que ce n'est pas le support cartouche qui incline la cartouche, mais le connecteur lui même.

 

Tiens, un composant que j'ai déjà vu sur la Master System 1 ( et remplacé) : le régulateur de tension, vissé sur une base métalique dissipatrice chaleur.

 

Et voici l'envers du circuit, ou tout se passe véritablement. Oui dans la console, les puces ont la tête en bas.
On distingue ici les lamelles du connecteur ZIF qui viennent se brancher sur le circuit principal.

 

Vue plus détaillées du circuit principal.
Les deux grosses puces sont le processeur ( le RP2A07 à gauche) et le processur vidéo ( le RP2C07 à droite ).
Le connecteur bleu est relié aux boutons Power et Reset. Les deux connecteurs blancs dans la partie supérieure droite servent pour les ports manette.
Au milieu du circuit se trouve le fameux port inutilisé : pour des extensions, peut être ?

 

Vue du bloc contenant la connection à l'alimentation et à la sortie vidéo. Il est attaché au circuit principal par plusieurs soudures.

 

Vue plus raprochée du circuit : le composant entouré est la fameuse puce 10NES, qui sert à vérifier la validité des jeux. Lors de l'allumage, la puce sur la console et la puce sur la cartouche échangent un signal, et la console ne démarre que si la cartouche compte bien la puce. Le but de celà est d'empêcher le piratage des jeux.
Elle est également la source de problèmes : si le connecteur ZIF est sale ou abimé, la communication console cartouche au niveau de cette puce peut rencontrer des problèmes, et donc empêcher le démarrage du titre.

 

Les deux connecteurs manettes : en haut le port 1, à droite le port 2, avec les condensateurs céramiques filtrant les entrées.

 

Enfin la partie inférieure du boitier avec la coque métallique