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Du coté du fer à souder

Vous y avez joué, je l'ai démonté.
Chapitre 8: la GameBoy

 

Date de création :
30/12/2013

Après avoir examiné la dernière portable de Sega, nous allons à présent nous tourner vers la première portable de Nintendo. Sortie en 1989, la GameBoy est en fait l'une des premières consoles portables, avec la Lynx d'Atari sortie la même année. Elle est également l'une des consoles portables les plus mémorables pour des raisons que nous allons voir par la suite.


Caractéristiques techniques
Visite guidée en photos


 

Caractéristiques techniques.
Editeur Nintendo
Date de sortie 1989
Supports Cartouches (32 ko à 8092ko)
Puissance 8 bits (console de trosième génération)
Processeur Sharp x80 à 4,194304 MHz
Résolution écran 160*1444
Mémoire vive 8 ko
Dimensions L 8,7cm ; H 14,5 cm ; P 3cm
Accessoires

_ Loupe+éclairage
_ GameBoy Camera : permet d'enregistrer jsuq'à 30 photos
_ GameBoy Printer
_ radio GameBoy
_ GameBoy Sonar

 


Plongée dans les entrailles de la machine.

 

La GameBoy de Nintendo, avec son écran monochrome et sa couleur blanche.
L'un des atouts de la console était sa taille : elle pouvait tenir dans une poche sans difficulté, on pouvait donc l'emmener partout.

 

Vue de derrière.
Pour démonter la console, 6 vis sont à enlever : deux se trouvent dans le boitier de piles. Je possède deux GameBoy : l'une d'elles comportant de simples vis cruciformes, l'autre des vis triwing demandant un tournevis spécial. J'ignore s'il s'agit d'une évolution, ou si les vis cruciformes sont un remplacement des triwing par l'ancien propriétaire de la machine après démontage.

 

Le boitier de pile ouvert.
Autre avantage de la console : 4 piles 1,5V uniquement, pour une autonomie conséquentes. Associé à la taille, vous avez là une console à laquelle on pouvait jouer partout et à tout moment, sans devoir chercher frénétiquement une prise secteur. De ce point de vue là, la Game Gear ne pouvait pas rivaliser.

 

Quelque soit la façon utilisée pour dévisser, vous aboutirez à ceci : deux moitiés de consoles reliées ensemble par une nappe. Avec le boitier pile se trouvent la partie processeur avec le port cartouche; de l'autre coté, vous aurez le haut-parleur et l'écran.

Pour l'anecdote, on notera que Sega reprendra presque à l'identique cette répartition avec connexion par nappe dans la Nomad. La seule différence réside dans le positionnement de l'interrupteur et de la fiche jack secteur du coté de l'écran dans la console Sega.

 

La nappe se retire assez facilement, et permet de séparer les deux parties de la console pour pouvoir bricoler sans soucis. Ici, j'ai également dévissé le circuit du boitier : on constate qu'il est extrèmement fin, les condensateurs étant logés tant que possible dans des trous du circuit.
Autre constat : ce n'est pas la foule niveau composants. Oui la console semble assez simple niveau conception, mais rappelons nous que ce circuit est réservé à l'affichage sur écran monochrome et controle des commandes : le processeur est sur l'autre motié.

 

L'autre face du circuit tout aussi sobre en composant. La nappe reliant les deux moitiés de la console vient se relier sous l'écran. La dite nappe est soudée au circuit, non enclipsée.

Juste à la base de l'écran, on peut voir sa nappe soudée au circuit, normalement retenue par deux minuscules vis.

La console n'est pas rétro-éclairée, ce qui prolonge la durée de vie des batteries, mais engendre un léger soucis : impossible de jouer dans un endroit obscur. Il faudra attendre la GameBoy Advance SP en 2003 pour que Nintendo intègre enfin l'éclairage : même la première GameBoy Advance en 2001 n'en possède pas. Il est toutefois possible d'en ajouter grâce à un mod assez simple en apparence : je me pencherais dessus à l'occasion, par curiosité.

 

Point de vue différent pour bien montrer où va se loger la nappe.

Malgré son écran monochrome et ses quatre niveaux de gris, la GameBoy était capable de très jolies choses : certains jeux comme Link's Awakening restent très agréables à l'oeil encore maintenant.

 

Coté interne du boitier avec les contacts en carbone sur support silicone. La GameBoy possède quatre boutons : B, A, Sélect et Start.
Les contacts au niveau du pavé directionnel ne sont pas d'origine : il s'agit de la réparation que j'ai mise en place et que je décrit dans un autre tutoriel.

Autre chose remarquable : l'emplacement du haut-parleur dispose d'une encoche de manière à fixer celui ci sans qu'il ne puisse pivoter.

 

Autre point de vue du circuit avec la nappe, nous permettant de distinguer l'année de fabrication de la machine.
Il y a une autre chose que j'aime beaucoup avec ce circuit : les valeurs des composants sont pour ainsi dire toutes indiquées. Du coup en cas de panne, le remplacement après détermination des fautifs peut se faire de manière aisée : excellent initiative, monsieur N.

 

Deuxième moitié de la console, celle où se trouvent le boitier pile et le processeur.

Bof, pas grand chose à voir de ce coté, si ce n'est le connecteur où vient s'enfoncer la nappe.

 

C'est déjà un peu plus fourni de ce coté. Le circuit ocre en bas correspond à la fiche jack où vient se brancher l'alimentation ( oui, même une GameBoy peut vouloir aller sur secteur).

 

Vue aérienne, nous permettant de voir les puces, le port cartouche, la ficher pour le cable Link avec juste en dessous le réglage du son et de l'autre coté la fiche casque.

L'interrupteur d'alimentation dispose également d'un ergot dont le but est de verrouiler les cartouches en place lors de la mise sous tension de la console : ce système disparait avec la GameBoy Color.

 

Gros plan sur le processeur ( DMG-CPU) et la mémoire vive, répartie sur deux mémoires LH5264TN-L

On distingue également une petite puce nommée DMG-AMP, sous le jack noir de droite et en partie cachée par un condensateur : il s'agit de l'amplificateur audio.

 

Autre point de vue sur les puces

 

Gros plan sur le port cartouche qui est finalementassez compact : les cartouches GameBoy elles même sont très fines et facile à ranger/transporter.

 

Un circuit dont l'utilisation m'échappe pour l'instant. Ses composants me poussent toutefois à supposer qu'il participe à la gestion de l'alimentation.
Il se trouve coincé le long du boitier de piles. Si la GameBoy doit sa faible taille par sa sobriété en composant, elle la doit également par son utilisation du volume du boitier : la moindre place disponible est exploitée.

 

Vue plus nette du circuit comportant le jack de l'alimentation secteur .